10 mai 2005 (1)

Publié le par Bartlebooth

10 mai, 11h11

Somewhere out images-textes
Bleu minarets mon royaume
One’s Own and the Angelus Western
Tiranny in the Case of the Visual Discourse of
the conception and the writing
The Ottoman Baddeley
The Idea of Self- travel literature
Dogan Ordek chevalier d’Arvieux
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Turkish Baths if you can
Industry Resources Signs of identity George Sandy
Hey beeeee koc Istanbul Technical University

10 mai, 11h47

Ecriture intégrée cette impression d’étouffer
L’héroïne débridée et charnelle bilan pas brillant
L’ongle est une partie vivante au pays du Léman
En dessous de l’usine la schizophrénie l’excellente ambiance
Dans la charrette Charlotte la puce fumiste
Encre à la pointe tache traversée sieste j’écris
Entre les signes d’autres dessins entre les dames


10 mai, 12h43

Un décor ludique observez
une photographie et les dégradés peinture latex blanche
fresque en carreaux un beau voile
ligne verticale ampoule soft
un mât de bateau dans votre cœur ancien, décapé
dans une boîte en carton, votre animal préféré
tous vos médicaments une porte bleue
un beau toutou dans un manège
un joli vitrail et Vincent à l’asile
le jeu n’est pas qu’un jeu
des pleurs, une bonne crêpe dorée
une forme conique, maman qui allaite
le mal et le sens intime du temps
ce flux de couleurs, une simple encoche
les pommettes bien roses


10 mai, 12h51

mal presque constamment mais le visage humain porte
l’absence cette horreur appelée influence paupières lovées
somnolence tourner en rond extrême vertige enclin
à l’insoutenable perspective la plainte qui soulage


10 mai, 13h22

En décortiquant des tracts faire un travail de mémoire
cause de méditation noire avec des acrobaties
ruptures de chevets, panne de réel
nous n’avons pas cherché bien loin
façon d’être vaincu mécaniquement


10 mai, 13h37

la quête de l’identité par des voies à la fois sensuelles et à perte de vue
au bout il y a peut-être mon corps désespéré, les yeux tournés vers l’intérieur
les pensées ne passent pas par le vide (1)


10 mai, 14h47

tortionnaire par projection et à travers les récits
de guerre, de massacres que j’aime explorer
à chacun ses sensations une espèce d’obsession
de trouées


(1)
Eternel toujours tel que le moi de bonne volonté.
On n'apprend pas à rêver cette illusion qui émane de la douleur et me tient hors de moi. Qu'importe ce qui nous torture.
Je brûle mon être. Je garde ma force de tête entre ma volonté de protéger l'âme, donc en souffrant.
Eternelle, l'assimilation du corps à ce que j'entends.
La bête présente ne s'élève pas jusqu'à l'extra-inconscient, mais s'élance d'un réveil noir pour affirmer d'un sang l'éternité.
Aussi, au contraire, ce n'est pas du tout une idée qui se forme en l'enfant, parce que c'est le corps qui est cette idée : un désaxement qui connaît le mal, se révolte et se livre comme trop bon.


***


Le désir est dans le coeur.
Je ne suis pas le bonheur du coeur. Je suis l'amour en miel. Ma première amie, louve de corps vierge, masse ce corps brûlant en mon esprit qui n'avale pas tout ce qui est.
Mes enfants l'auront dit : on n'a jamais à se défendre que contre le partage des choses.
Donnons et recevons ce qui est bon, de l'idée à la fin. C'est l'être qui le sera. C'est moi, même pour se reposer pendant des heures du côté de l'esprit. C'est donner moi contre la crainte.
De la substance, il n'y a de douleur, il n'y a de vie que dans la réprobation du corps sombre.
Tout ce que je veux est ceci étant.


***


Ma diction a maintenant d'autres exigences, c'est la raison même d'une force d'identification de tous mes sentiments que j'ai toujours pensés d'un souffle.
Devant mes yeux, comme le propre destin de cette chose qui se détache, qui se détache de l'égoïsme.
Tous mes souvenirs ont été soumis à mes désirs. Ce n'est qu'une mesure de coeur qui refuse ce qui fait l'homme : qui ne sera que les choses vues, cette soi-disant étendue de cadavres mis en boîtes.
Surexcitation par une expansivité qui prend l'être de cet amour identique à la sottise.


***


N'a cessé de tremper dans les mots, larmes de feu que la vie ne veut plus faire mais qu'une croyance enfante et accouche ou consiste à faire passer comme à ne jamais les réaliser.
Un trépignement rendu irréel à la bonne pensée du vide, abandon de tout amour sur une oeuvre qui ne se lève pas à mesure qu'elle correspond à une volonté de s'imposer.
Laisser prendre l'être, issue qui, contre lui, sent la perversion, s'extérioriser par sa transcendance.
Désespoir sur le désir trompant le corps, tout ce qui n'est pas la force de rester l'âme qui rêve.
Je n'accepte jamais ce qui descend, arrive à faire partie du réel plus loin encore une fois de l'être débarrassé de l'idée du corps.
Et nous y sommes, mais c'est cela, sans coeur, à jamais le temps remplacé par la production des êtres.


***


Moi, j'entendrai digérer mon rêve avant de mourir.
Je me laisse aller à un temps de réalisation qui se mange car la capacité de tentation de mon intérieur sans terre pour moi est toujours là. Cette négation qui est la mienne, angoisse dans le temps, n'a pas voulu chanter ce qu'elle pense.
Et derrière l'essence, retenue comme ultérieure, - refus pour revenir à la pureté, retour mis à la transcendance changée du monde agité-, être sur soi pour épier le jour qui jusque-là ne s'est nourri que des choses et non des êtres pour eux.
Ce n'est pas à moi à porter la langue.
Je ne reviendrai plus jamais à ce mouvement de descente pas encore réglé, cet infini majeur régentant le jamais-né.
La transsubstantiation devant le coeur par des femmes et des enfants qui naîtront désormais d'un refus d'être.


***


Encore pour le retour.
Substance de la vie, fût-elle vue par les êtres.
Et les volontés qui ressortent des conséquences éternelles, et si celui-là, moi, dans le temps est un mystère faisant place à l'âme, il tuera, même à regretter, ce qu'il a le plus aimé, jusqu'à ma volonté.
Je ne peux plus, mon âme, me manifester à temps quand cette réalité, avec l'aide de la première flamme, répudie toute l'existence, qui est d'être ce que je suis, - celle-ci immobile.
C'est le désir dans la souffrance qui nous en a remis à nous, réveillés, à nos actes.
L'amour, qui n'est pas incarné et qui vivra en face de l'existence, je vois que ce n'est pas un esprit d'excrémentielle liberté, mais qu'il est désiré en moi-même et que je veux en faire venir l'âme, fruit pouvant avoir la vie.


***


L'invisible cherche, mais il n'y en a pas.
L'âme arrache la flamme pendante. Elle réalise la chair hors du temps, dans une situation où la charpie a eu raison d'éclater.
L'obscène se représente en être dans le corps où je me vois.
Contre la fièvre de la terre, je ne veux pas avoir raison d'être, et qui sait ce qui se passe d'abord en esprit et ne reviendra plus et m'a dit de cesser de toucher et pousse du côté où l'amour était une idée sans attraction et va de la lutte jusqu'en dehors même de la mort ?
De mon être, quelque chose où je me reconnais, je suis le moi qui m'a isolé, maintenu dans cette personne sans commencement, toujours prise dans les coups, moi dans une femme afin que je puisse voir la poitrine et faire allusion à mon corps ici et là
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S
Oui, Bartlebooth, au-dela de la mort !<br /> <br /> Shaahnaah
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A
Texte en catadioptre dans mon viseur, admiration !
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